Orthèses plantaires

Dans le cas d’amputations d’avant pied, d’origine vasculaire (diabète, artérite…) ou traumatique, l’appareillage le plus classique reste la prothèse supra-malléolaire (au-dessus de la cheville) ou tibiale (jusqu’en haut de la jambe). Une alternative est toutefois réalisable, beaucoup plus simple, plus économique, et tout aussi efficace : la semelle à faux-bout.

Les conséquences directes de ce type d’amputation sont :

  • gêne à la marche dans la phase de propulsion ;
  • difficulté à se chausser du fait de la forme du moignon.

 
Ce type d’orthèse est réalisé à partir du moulage de différents matériaux thermoformables spécifiques combinant à la fois le confort (pour la partie en contact avec la peau) et la rigidité (pour la structure externe de la semelle).

L’insertion d’une lame carbone, du talon jusqu’à l’extrémité distale, est une composante essentielle puisqu’elle va redonner la fonction de propulsion à la marche. La confection du faux-bout (appelé aussi esthétique) se fait dans un troisième temps, elle constitue le remplacement de la partie du pied amputé, et va permettre de donner au chaussant le volume nécessaire. Enfin, après adaptation, l’ensemble est recouvert d’un matériau lavable, c’est la finition de la semelle.

L’entretien est donc réduit à son strict minimum avec un nettoyage régulier (intérieur et extérieur) de l’orthèse, une vérification quotidienne de l’état cutané et une visite chez le prothésiste tous les 6 mois.

Pierre Lapègue



Mis à jour le 11/02/2020

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